Le documentaire « Enfants sorciers » présenté à Radio-Canada s’avère très dur à regarder. On y présente des enfants d’à peine 5 ans battus, tués ou abandonnés par leur parent sous prétexte qu’ils sont la cause des souffrances de leurs familles. Ces mythes, retrouvés principalement en Angola, au Congo et au Bénin durent depuis de nombreuses décennies, bien qu’ils soient inconnus du public. Il se trouve que des milliers d’enfants de ses pays vivent dans des conditions ni saine ni humaine et comme le dit l’expression : plus on cherche, plus on trouve. En effet l’équipe de tournage de Radio-Canada a suivi un responsable d’un centre qui vient en aide à ces jeunes « enfants sorciers » qui sont abandonnés dans la rue. À la tombée de la nuit, ils ont arpenté les rues à la recherche des plus jeunes pour ne pas qu’ils y passent la nuit. Cette triste réalité a malheureusement une source et c’est la superstition des parents. Sur le coup, j’étais enragée par la cruauté de ceux-ci, mais avec du recul et en écoutant bien le documentaire, on peut comprendre que l’Afrique souffre d’une grande désorganisation sociale. Les troubles qu’ils ont vécus dans les dernières années comme le sida, la pauvreté et la guerre font d’eux ce qu’ils sont. Ils cherchent donc nécessairement des responsables pour tous les malheurs qui les affligent ou qui les ont affligés, et malheureusement, ce sont les enfants qui sont accusés.

Nous connaissons tous de véritables fans du Canadien. Souvent des garçons, ces fidèles se donnent des rendez-vous sacrés qu’ils ne manqueraient pour rien au monde. Ils passent alors le match à contempler leurs idoles, tout en mangeant des chips et des boissons gazeuses, qui tentent de mettre le petit disque noir dans un but protégé par un gardien. Mais à Montréal, l’engouement pour la célèbre équipe de hockey a pris des proportions gigantesques. Nous en venons alors à nous demander qu’est-ce qui cause cette popularité parfois démesurée ?

Nous vivons en ce moment la fièvre des séries. Les gens commencent à identifier clairement leurs couleurs en portant leurs chandails identifiés au logo du Canadien ou alors des drapeaux accrochés aux vitres de leurs voitures. Les jeunes ont le goût de jouer au hockey dans les rues et  d’apprendre le nom de tous les joueurs par cœur. Dans toutes les villes de hockey de l’Amérique c’est le même manège, mais à Montréal, l’engouement est particulièrement fort. Comme tout, cette popularité a ses bons comme ses mauvais côtés. Tout d’abord, il est impossible de ne pas être sensible à l’ambiance partisane qui envahie la ville. Moi-même n’étant pas une fan de hockey, je ne peux m’empêcher de sourire et de ressentir un certain sentiment d’appartenance face à « notre »  fière équipe. Olivier Bauer a même soulevé la question de culte ou de la religion en publiant le livre «  La religion du Canadien de Montréal ». Nous nous devons de retourner aux sources. Cette année, c’est le centenaire de l’équipe et cela représente pour beaucoup un grand héritage culturel propre au Québec, celui-ci notamment associé au « Rocket », Maurice Richard. À l’époque comme aujourd’hui, le fait de se retrouver devant la télévision le samedi soir pour écouter le match représente un certain rite et une tradition pratiquement religieuse. Dans un autre ordre d’idées, la popularité du Canadien et en particulier celle de ses joueurs peut être associée au fait qu’au Québec nous ne possédons pas de grandes « stars ». Bien sûr, nous avons de très bons artistes reconnus et appréciés par le public, mais nous n’avons pas l’équivalent des Paris Hilton et Nicole Richie de Hollywood. Les joueurs vedettes deviennent alors nos idoles et ceux que les gens rêvent de rencontrer. Maintenant que nous savons tout cela, il ne reste plus qu’à souhaiter, cette année encore, que le Tricolore nous ramène la coupe Stanley à Montréal.

               La prison d’Abou Ghraib est un lieu très mystérieux et controversé. Construite sous les ordres du gouvernement irakien par des entrepreneurs britanniques vers les années 1960, cette prison a été lieu de tortures de tous les types. De plus, l’immense pénitencier de 1,5 km² a abrité les « détenus fantômes » qui sont en fait des prisonniers anonymes et non enregistrés  dans le registre des États-Unis. Suite à toute la controverse qui a entouré la prison, le réalisateur Errol Morris a eu l’idée de faire un documentaire pour mieux informer la population de la subite fermeture de la prison le 9 mars 2006. Mon opinion face à ce film est divisée. D’un côté, je doute de la nécessité de ce documentaire tandis que d’un autre côté je crois qu’il est bien que la population soit au courant des évènements qui se sont tenus à Abou Ghraib. Le documentaire a été bâti autour des photos. On nous présente sans cesse des prisonniers nus, enlacés, enchaînés, dans des positions gênantes ou alors attaqués par des chiens policiers enragés. Ces images choquantes sont très souvent difficiles à regarder, mais nécessaires, car c’est de là que provient toute la polémique entourant la prison. Errol Morris affirme avoir voulu éclairer le contexte que l’horreur des photos cachait. Les gens de la police militaire ont été accusés et se défendent en disant que c’était leur job, qu’ils avaient reçu des ordres dont ils n’avaient autre choix que d’obéir. Malgré les excuses du président et des douze soldats américains qui ont infligé les tortures, je ne peux croire que dans les années 2000 des choses du genre peuvent encore arriver. Je croyais que la société était en évolution et que les droits de la personne étaient maintenant de plus en plus respectés, mais le scandale de la prison d’Abou Ghraib est pour moi un immense bon en arrière. Ce qui me déçoit le plus est d’entendre qu’une réouverture est prévue, espérant que cette fois-ci les droits de la personne y seront respectés…

     Le cancer du sein prend de plus en plus d’importance dans la société. Je me sens d’ailleurs principalement concernée par cela, car des membres de ma famille ont été touchés par ce cancer qui se trouve à être le seul génétiquement transmissible. Il est d’abord important de savoir ce qu’est ce cancer qui tue en moyenne 5300 personnes par année. Le cancer se forme à la base dans les tissus mammaires qui comportent la clavicule, l’aisselle, la lame du sternum et le milieu de la poitrine. Les femmes touchées par ce cancer sont généralement des femmes qui ont déjà été affectées par un cancer dans le passé, celles qui ont des antécédents familiaux de cancer du sein ou de l’ovaire, celles qui n’ont jamais eu d’enfants ou qui ont eu leur premier après l’âge de 30 ans, celles qui ont eu leurs premières menstruations plus jeunes que la moyenne et par le fait même leur ménopause plus jeunes, celles qui souffrent d’obésité, celles qui prennent des contraceptifs oraux ( la « pilule »),etc. L’auto-examen annuel reste un moyen efficace à presque 100% pour dépister ce cancer. Malgré que ce cancer soit surtout courant chez les femmes, 1% des gens atteints sont des hommes. Ceux-ci sont dans presque tous les cas âgés de soixante ans et plus. Celui-ci se manifeste avec les mêmes causes que chez les femmes et lorsqu’ils sont atteints, les hommes présentent les même symptômes comme une petite masse non douloureuse dans le sein ou alors un léger écoulement du mamelon. Lorsque nous sommes atteints de se cancer, plusieurs traitements s’offrent à nous : chirurgie, radiothérapie, chimiothérapie, hormonothérapie ou alors thérapie biologique. On vous offre un traitement personnel selon votre âge, votre état de santé et selon vos menstruations. La chirurgie et la chimiothérapie sont les deux traitements qui sont les plus souvent utilisés. Le premier type de chirurgie est la chirurgie conservatrice, qui consiste à enlever seulement la tumeur sans toucher au reste du sein. Le deuxième type de chirurgie est l’ablation. Celle-ci est seulement effectuée dans les cas extrêmes. La chimiothérapie, quant à elle, consiste en un traitement sous forme de comprimés et d’injections. Ceux-ci agissent en empêchant les celles cancéreuses de se développer et de se propager dans le reste du corps.

                 La semaine dernière, au cinéma Guzzo du marché central à Montréal, j’ai assisté au film Vicky Cristina Barcelona. Ce film met en scène deux amies en visite à Barcelone pour l’été. Ces deux filles, malgré le fait qu’elles soient d’excellentes amies, ont des visions du monde et particulièrement de l’amour très différentes. L’une d’elle, Vicky, est fiancée à un homme respectable, ne fait pas de folie et mène une vie très raisonnable. Cristina,  quant à elle, aime suivre son instinct et est constamment à la recherche de nouvelles expériences. L’élément déclencheur de l’histoire sera sans aucun doute la rencontre de Cristina avec le peintre Juan Antonio un homme au charme envoûtant et à la sensualité provocante. Cristina embarquera avec lui dans une aventure passionnelle, se disant que ça l’aiderait à se remettre de sa dernière rupture. Elle fera parti d’un triangle amoureux avec Juan et son ex-femme, Maria Elena, qui avait auparavant essayé de le tuer. Tout cela sans oublier Vicky, qui sera elle aussi mêlé à toute cette histoire. Personnellement, je donnerais une excellente note à ce film, que ce soit pour la profondeur de l’histoire ou l’excellent choix de personnage (Maria Elena- Penelope Cruz, Cristina- Scarlett Johanson). L’ambiance du film est aussi envoûtante, car les images sont teintées de jaune et cela donne une texture différente aux paysages magnifiques de l’Espagne. Je le conseille donc sans aucun doute aux gens qui pourraient apprécier une histoire d’amour compliquée mais d’une passion infinie.

        Du 19 au 24 novembre, se tient la 31^e édition du Salon Du Livre de Montréal. Cet évènement ayant lieu dans le hall d’entrée de la place Bonaventure accueillera le grand public, plusieurs écoles, des médias, des auteurs, des professionnels du livre ainsi que de nombreux exposants. On rapporte que l’année dernière, 123 500 visiteurs ont rencontré les 1450 auteurs présents sur place. Lorsque ce salon a vu le jour, en 1950, il s’agissait d’un tout petit évènement. Il a vite pris de l’ampleur pour devenir le plus grand évènement francophone du genre en Amérique du Nord. Ce salon a réussi a survivre grâce à la passion des livres mais aussi grâce à la variété que les organisateurs ajoutent à chaque année que ce soit par les séances de dédicaces, les rencontres intimes que nous pouvons avoir avec les auteurs, les jeux questionnaires, les conférences, etc. Cet endroit est donc très recommandé aux passionnés de lecture et de belles rencontres.

        « Le monde selon Monsanto », de la réalisatrice Marie-Monique Robin, soulève de nombreux questionnements quant aux activités économiques de cette multinationale américaine. Le documentaire qui a été diffusé sur Arte France le 11 mars 2008, a été réalisé sur une durée de 3 ans et sur 4 continents. Plus l’enquête avance, plus on prend conscience des réels dangers des organismes génétiquement modifiés produits par cette compagnie et on se demande qu’adviendra-t-il de la planète?

Les PCB et « L’agent orange » sont deux produits à avoir été mis sur le marché par Monsanto, une compagnie multinationale très controversée. Ces produits font partie des plus toxiques à avoir été commercialisés à ce jour et je crois que, sans avoir vu le documentaire, il est impossible d’imaginer tous les dommages que peuvent créer un simple produit toxique, que ce soit à long ou à court terme. Mais grâce au travail de minutie de Marie-Monique Robin, nous pénétrons la façade exemplaire promue par la compagnie et nous prenons conscience de toute la corruption et les mensonges qui y habitent. Toute la texture du documentaire provient selon moi des nombreux témoignages troublants qui s’y retrouvent. On se promène à travers le monde, que se soit pour rencontrer les fermiers américains qui reçoivent des menaces de Monsanto, les gens d’Anniston où l’empoisonnement de l’eau leur a été caché, ou en Inde où les cultivateurs de coton sont complètement à bout de leurs moyens. Malgré que le documentaire soit quelque peu rigide et systématique, on ne peut passer à côté des émotions qui reviennent à plusieurs reprises. Mon coup de cœur est sans aucun doute la famille vivant en bordure d’un champ arrosé par « l’agent orange ». Le fils de la famille, qui doit traverser le champ tous les jours, commence à contracter des maladies liées au contact de sa peau avec l’agent et la compagnie s’en dit aucunement responsable. L’entreprise allant même jusqu’à se présenter comme une compagnie des « sciences de la vie » ne cesse de vanter ses nobles intentions comme le fait de vouloir résoudre les problèmes de la famine dans le monde tout en préservant l’environnement. Difficile à croire lorsque l’on sait que la compagnie a commencé à inclure les OGM aux pommes de terres, suite à une étude faite sur les rats, rapportant une assurance partielle qu’ils ne causaient aucun changements majeurs. Ce documentaire est intéressant même si les OGM et les produits chimiques ne nous intéressent pas, car nous sommes pratiquement tous sensible à ce que l’on met dans notre assiette surtout en ce moment alors que la nourriture biologique fait fureur un peu partout en Europe et en Amérique. Je ne sais ce qui adviendra avec le premier semencier de la planète, mais suite à ce documentaire je me suis rendu compte que j’avais un certain pouvoir, et c’est celui de choisir ce que je mange.

        Une étude sur la crétatine a été réalisée par le Dr Stephen Scheff de l’Universtié du Kentucky. La créatine, dont on entendait généralement parler pour ses effets nuisibles sur les jeunes sportifs voulant acquérir de la masse musculaire, a cette fois-ci été ventée. En effet l’étude rapporte qu’un supplément de cette hormone aurait des biens faits sur les blessures traumatiques du cerveau. Les dommages consécutifs (produits au moment de l’accident) ne peuvent malheureusement pas être aidés par la créatine mais il s’est avéré que les traumatismes secondaires (produits durant les jours suivant l’accident) ont été réduits de 21% si ils sont pris 3 jours avant l’accident et de 36% si ils sont pris 5 jours avant l’accident. L’étude faite sur des rats de laboratoire a aussi démontrée que les dommages pouvaient être réduits de moitié si les suppléments de créatine étaient consommés durant le mois complet précédant l’accident en comparaison à ceux qui n’en avaient pas consommés. Le docteur en vient donc à la conclusion qu’un athlète voulant un effet neuroprotecteur devrait avec une alimentation supplémentée riche en créatine malgré que les résultats sur l’homme n’aient pas encore été démontrés.

        Comment faire un article sur l’actualité sans traiter de la campagne présidentielle américaine? Nous sommes en plein sur le sprint final de la campagne qui se tient depuis le mois de septembre et qui se terminera par le scrutin du 4 novembre. La campagne aura été marquée par beaucoup de tempête médiatique et d’attaques de toute sorte. On se rappellera entre autre lorsque Barack Obama avait dit lors d’un meeting de campagne : «Vous pouvez mettre du rouge à lèvres à un cochon. C'est toujours un cochon». John McCain quant à lui n’avait pas hésité à comparer Barack Obama à une célébrité « people » au même titre que Britney Spears ou Paris Hilton. Celle-ci avait très fortement réagi à la comparaison. La campagne a aussi été marquée par toutes les chansons chantées par les partisans des deux partis. Au «Creuse, bébé, creuse» lancé par les militants pendant la campagne républicaine tout en référence aux forages pétroliers. Pour leur part les fiers démocrates ont répondu par «Des emplois, bébé, des emplois». Les américains ont aussi fait un grand pas en acceptant pour la première fois de l’histoire un Noir comme candidat à la présidentielle et en tant que président du parti Démocrate. Bravo à ceux-ci, c'est une belle preuve d'évolution...

          C’est une grande perte aujourd’hui pour la compagnie de voiture Honda. En effet son indétrônable modèle, la Honda Civic,vient de perdre son titre des ventes de voitures de tourisme. Elle demeure tout de même la voiture la plus vendue au pays. Il s’en écoule 56 331 par année tandis que la nouvelle championne, la Toyota Corolla, se vend à 42 850 exemplaires. Les ventes de celle-ci on augmenté de 41,6% en un an. Les experts prédisent tout de même qu’elle ne réussira pas à dépasser la Civic malgré ses pertes déterminantes. Malgré son titre de la voiture la plus accidentée en Amérique, la Honda Civic est la plus appréciée des nouveaux conducteurs et est souvent leur premier véhicule. Ce qui fait de ses véhicules de si grands vendeurs reste leur accessibilité. Ceux-ci présentent une bonne qualité jumelée à un prix abordable à tous. Un des causes reste aussi l’augmentation du prix de l’essence, ce qui porte les gens à acheter des voitures avec de plus petits moteurs qui par le fait même consommeront moins. Sous un angle plus général, on peut remarquer que les ventes de véhicules neufs au Canada on diminuer de 7,2% tandis que celles des véhicules usagés ont augmentées de 3,3%. On rapporte que les ventes de véhicules neufs sont de 1 179 500 par année au Canada contre 612 444 pour les véhicules usagés.